Moderniser les structures sanitaires

14/01/2021

L'idée est d'améliorer l'offre de service des établissements sanitaires situés en zone périurbaine et rurale, caractérisée par un manque de matériel et la pauvreté des plateaux techniques.

Aider les personnes en difficulté

Durant les premières décennies des indépendances, le modèle sanitaire colonial a été globalement reconduit. L'offre de soins en faveur des populations urbaines a été développée et les grands centres hospitaliers ont joué un rôle important tout en mobilisant l'essentiel des ressources. Au Sénégal, par exemple, pendant les cinq premiers plans de développement, de 1961 à 1981, la partie des investissements consacrée aux hôpitaux a été de 51 à 62 % du budget de la santé publique (De la Moussaye, Jacquemot, 1992). Cette distorsion en faveur de l'hôpital se retrouve ailleurs et sur une longue période. Ainsi, en 2011, les frais de fonctionnement du Centre hospitalo-universitaire de Brazzaville étaient équivalents à l'ensemble des dépenses du Congo en soins de santé primaires.

Dans le même temps, la lutte contre les grandes endémies a été poursuivie avec le soutien financier des bailleurs de fonds. Il a toujours été plus facile de mobiliser des fonds extérieurs, publics ou privés, pour des programmes verticaux de type lutte contre le sida ou contre le paludisme, que pour venir en aide aux structures hospitalières publiques.

WOMEN OF AFRICA identifiera les besoins et grâce à une chaine d'approvisionnement digitale, pourra répondre aux besoins spécifiques des structures sanitaires.

"Favoriser l'accès à de meilleurs soins pour les plus démunis"

Traditionnellement tournés vers les pathologies courantes et la santé maternelle et infantile, les centres de santé de premier niveau prennent également en charge les cas que l'éloignement des hôpitaux interdit d'ignorer. Une palette élargie de soins de proximité y est offerte et la petite chirurgie est parfois pratiquée. 

L'inégalité face aux soins est importante. Les dépenses publiques de santé profitent davantage aux riches qu'aux pauvres. Ainsi, en Mauritanie, 72 % des subventions versées aux hôpitaux bénéficient aux 40 % d'habitants les plus riches. Au Ghana, un tiers des dépenses publiques de santé profite au quintile le plus riche, tandis que 12 % seulement vont au quintile le plus pauvre. Les chiffres sont voisins pour la Tanzanie. Le même schéma se retrouve pour la répartition des dépenses publiques entre villes et campagne. Cette disproportion s'explique par le coût élevé que représente le fonctionnement des hôpitaux spécialisés et des établissements de formation, généralement implantés dans les centres urbains où les plus hauts revenus sont concentrés. 

© 2020 WOMEN OF AFRICA MAURITANIE | Tous droits réservés.
Optimisé par Webnode Cookies
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer